Cette famille compte 880 genres et 27 800 espèces. Les genres principaux sont Pleurothallis, Bulbophyllum et Dendrobium. Cette famille est cosmopolite et surtout tropicale. Elle est la deuxième famille en nombre d'espèces.
En Europe, les genres les plus importants en nombre d’espèces sont Dactylorhiza, Epipactis, Gymnadenia, Listera, Ophrys, Orchis et Platanthera.
En Belgique, on dénombre environ 20 genres dont les principaux sont Epipactis, Dactylorhiza et Orchis, totalisant quelque 40 espèces indigènes.
Les fleurs d’orchidées sont pollinisées par une grande variété d’insectes (Diptères, Lépidoptères et Hyménoptères) ou d’oiseaux. Certaines espèces sont cependant extrêmement spécialisées envers leur pollinisateur. Un exemple est la pseudocopulation utilisée par les genres Ophrys et Cryptostylis. Ces espèces attirent leurs pollinisateurs en générant des fleurs qui imitent la forme, les couleurs, la pilosité et qui produisent des phéromones semblables à celles des femelles. Les mâles y sont attirés et tentent de se reproduire avec cette fleur. Ce faisant, la/les pollinie(s) (possédant à son/leurs extrémité (s) une masse gluante, le rétinacle) va/vont se coller sur le corps de l’insecte. Lors de la prochaine tentative de cet insecte sur une autre fleur, il y déposera du pollen permettant la pollinisation. L’insecte ne reçoit donc aucune récompense nutritive en retour (pollen ou nectar).
Elles produisent des graines minuscules (moins de 1 mm de diamètre) qui nécessitent une symbiose mycorrhizienne dès la germination pour pouvoir se développer.
Sous les Tropiques, il existe de nombreuses espèces d’orchidées épiphytes. Grâce à leurs racines spécialisées (avec velamen), elles sont capables d’absorber l’humidité atmosphérique et les sels minéraux à partir de l’eau ruisselant sur le tronc lors des pluies.