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Cerisier tardif

Plante ligneuse, vivace, de 3-10m de haut

Brune noirâtre, se desquamant en bandes circulaires, comme le merisier

Jeunes rameaux cylindriques, alternes, glabres, rougeâtres à nombreuses lenticelles

Bourgeons ovoïdes, de 3-5 mm de long, écailles brun-rouge, à base verdâtre,

Bourgeons axillaires distiques, terminaux spiralés.

• Feuilles caduques, alternes, pétiolées, simples, entières, oblongues à ovales, acuminées, cunéiformes,
• à bord denté,
• à nervation pennée, nervure centrale garnie de poils roux à la face inférieure,
• pas de glandes sur le pétiole.

Fleurs réunies en grappe pendante et lâche

• Fleurs blanches, hermaphrodites, 5-mères, à symétrie radiaire, de 3-4,5 mm de long,
• 5 sépales,
• 5 pétales,
• plus de 12 étamines,
• un seul carpelle,
• ovaire supère.

Drupes noires, de 8-10 mm de diamètre

Traçantes

Amérique du Nord

Introduite, naturalisée 

Sur sols acides

Sur sols secs à humides

Forêts, landes, milieux ouverts

Mai-juin

Entomophile 

Endozoochorie

Drageons et rejets de souches

Fruits amers mais comestibles

du latin prunus : nom de ces arbres, et serotinus : tardif, automnal 

En Amérique du Nord, il s’agit d’un bois recherché. Il est rouge brunâtre, d’une densité d’environ 0,53, à grain fin. Il est à zone semi-poreuse et à cernes marqués. Une fois séché, il est très stable. On l’utilise en ébénisterie et en menuiserie. Par contre, les nombreux chancres Dibotryon morbosum que l’on peut trouver sur le tronc et sur les branches le rendent impropre pour tout usage noble.

En Europe, il est considéré comme espèce envahissante transformatrice (très agressive), soit une espèce introduite hors de son aire d’origine et qui étend sa distribution dans sa nouvelle aire en provoquant des effets négatifs sur l’environnement, susceptible de provoquer à terme un appauvrissement de la flore locale. En Belgique, on le retrouve principalement sous forme de fourrés et de taillis.