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Févier d'Amérique

Plante ligneuse, vivace, peut aller jusqu'à 25 m de hauteur. Durée de vie : 120 à 150 ans. Cime irrégulière, étalée et ovale. Feuillage au couvert léger.

Lisse, brunâtre à lenticelles horizontales, devenant profondément cannelée avec l'âge et couverte de crêtes écailleuses. Le tronc et les branches sont garnies d'épines très acérées allant parfois jusqu'à 30cm. Il existe des variétés sans épines.

Longs en zigzag, brunâtres. Les épines sont de type tripartie (groupées par 3) de couleur marron brillant, et peuvent atteindre 6 à 9 cm.

Bourgeon terminal absent ; rameau à extrémité mortifiée ; bourgeons latéraux petits, disposés en rangées verticales, presque cachés sous l'écorce ; cicatrices foliaires en forme de U.

Les feuilles sont alternes, doublement paripennées, et mesurent entre 14 et 25 cm. Elles sont composées de 26 à 32 petites folioles ovales et minces.

L'espèce est dioïque. Inflorescence en grappes

Les fleurs apparaissent en juin-juillet et sont mellifères

Longues gousses brunâtres aplaties persistantes à la pulpe sucrée et comestible. Ces gousses, portées par le pied femelle, atteignent 20 à 40 cm de long et contiennent 10 graines au plus ressemblant à des grains de café (7 à 10 mm). 

Enracinement pivotant et traçant

originaire du Centre et de l'Est de l’Amérique du Nord. Introduit en Europe vers 1700.

Parcs et jardins (plusieurs variétés sans épines)

 Il arrive qu'on le plante dans les zones dégagées en vue de couper la force du vent (Haies ou agroforesterie).

Large amplitude trophique.

Il apprécie les terrains alluviaux riches et humides même s'il supporte les terrains calcaires plus secs

Juin - juillet

Espèce dioïque et mellifères

Les graines sont dispersées par les herbivores (bétail et chevaux notamment) qui consomment les gousses et rejettent les graines intactes dans leurs déjections.

Drageonne facilement. Est reconnu comme invasif dans certains pays (Australie).

On trouve dans la plante un alcaloïde nommé triacanthine. L'intérêt médical de cette substance a été ponctuellement étudié dans les années 1960-70 sans aboutir à une utilisation thérapeutique. En 2019, une nouvelle étude montre un effet in-vitro et sur un modèle souris dans le cadre du cancer de la vessie

Son nom Gleditsia provient du botaniste allemand J.G. Gleditsch.