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Noyer hybride

Obtenu par croisement d’un noyer noir femelle et d’un noyer commun mâle. Hauteur à maturité (m): 35 à 40 m. Longévité: 200 - 300 ans.

Reprend les caractéristiques morphologiques des deux essences parentes (Juglans regia et Juglans nigra), mais avec une plus grande productivité en bois. 

Jeunes pousses glabres. Cicatrices foliaires obcordées, trilobées, profondément entaillées au-dessus. Folioles 11–13, ovales-lancéolées, subsessiles, apex acuminé, base arrondie ou effilée; dentelures fines et peu profondes, dirigées vers l'avant; face inférieure verte et glabre, à l'exception des touffes de pubescence visibles à l'aisselle des nervures principales. Rachis glabre dans les feuilles supérieures de la pousse, pubescent vers sa base dans les feuilles inférieures.

Attention que ces observations peuvent varier d'un individu à l'autre, au vu du caractère hybride.

unisexuées

Fruit à la coque épaisse de J. nigra . Noix lisse, globuleuse, à coque plus épaisse et plus profondément sillonnée que celle de J. regia . 

Fréquence des fructifications : 2-3 ans. 

Mode de dissémination : barochorie, zoochorie.

Enracinement potentiellement très profond et puissant en bonne station, très favorable à la structuration et la protection du sol.

Enracinement très sensible à l’anaérobiose, comme à la compacité. Tolère très mal les sols argileux mal structurés, massifs, engorgés.

Le genre juglans est rare en forêt wallonne : < 1 % de taux de présence sur les placettes de l'IPRFW, pour les trois espèces de noyers confondues (commun, noir, hybride). Ils se présentent de manière disséminée dans les futaies feuillues mélangées.

Présenté dans le Fichier écologique des essences wallon.

Exigeant tant d’un de vue hydrique que trophique, bien que plus plastique que ses deux espèces parents (meilleures performances sur stations à réserve en eau moyenne, acidocline).

Exigeant

Héliophile, exigeant en espace vital, et tendance moyenne à la phototropie.

Assez exigeant en chaleur et à d’autres facteurs climatiques : gels hors saison, grand froid hivernal, vent.

Avril à juin

anémogamie

barochorie, zoochorie.

Régénération asexuée Rejette de souche, d’autant plus vigoureusement pour les jeunes sujets. Possibilité de « rattraper » une plantation par recepage.

Il pourrait présenter un potentiel intéressant dans le contexte des changements climatiques. À l’instar de ses deux parents, il est exigeant en chaleur, et souffre d’un déficit de chaleur sur une grande partie du territoire. Il pourrait donc profiter donc d’une augmentation des températures estivales, comme annuelles. Il est exigeant en eau, mais est cependant présenté comme plus plastique que ses deux parents. On sera néanmoins prudent quant au choix de la station, dans une perspective d’augmentation de la fréquence des sècheresses estivales : sol profond et meuble, à texture équilibrée, lui permettant de développer son enracinement. Une augmentation des précipitations hivernales pourrait également le déforcer davantage sur les stations humides et à régime hydrique alternatif, sur lesquelles il est déjà mal en place.