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Frêne élevé

Arbre de première grandeur (30-40 m), à cime peu dense et arrondie, à branchaison peu fournie, à grosses branches relevées et dont l’extrémité des ramules retombe conférant à l’ensemble du houppier un port légèrement pleureur

Grise olive et lisse dans la jeunesse, se gerçurant profondément longitudinalement avec l’âge

Opposés, gris olive lenticellés de section ovale

Noirs velouté, le terminal très gros, pyramidal ; les latéraux petits et globuleux

• Feuilles opposées, composées-pennées (20 à 30 cm de long), à 7-11 folioles sub-sessiles, lancéolées ou oblongues, acuminées au sommet, finement dentées et glabres,
• face supérieure vert foncé, face inférieure vert pâle,
• rachis duveteux

Fleurs réunies en panicule axillaire

• Fleurs unisexuées, parfois hermaphrodites, 
• calice et corolle manquants,
• 2 étamines insérées sur le tube de la corolle (lorsque celle-ci est présente),
• 2 carpelles soudés entre eux,
• ovaire supère

Samares (2-5 cm) oblongues et aplaties, pendantes, réunies en grappes marcescentes et retombantes, pourvue d’une longue aile membraneuse

Pivotantes

Europe, Asie mineure

Commune à assez commune

Sur sols riches en bases

Sur sols frais à humides

Forêts fraiches et humides, berges des cours d’eau, haies, à humus doux

Avril

Anémophile

Anémochorie, les graines peuvent rester sur l’arbre une partie de l’hiver

Par rejets de souche

Feuilles et fruits diurétiques, antirhumatismaux, antigoutteux, sudorifiques, toniques et laxatifs ; écorce aromatique, tonique, astringente, fébrifuge et expectorante

du latin fraxinus : nom de cet arbre, et excelsior