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Saule des vanniers

Plante ligneuse, vivace, de 10m de haut

Mince, grise, gerçurée

Cylindriques, allongés, souples, duveteux la première année, glabres ensuite

Petits, ovoïdes, duveteux l’hiver

• Feuilles caduques, alternes, pétiolées, simples, entières, linéaires-lancéolées,
• à bord entier, enroulé,
• à nervation pennée, nervure médiane couverte de poils fauves à la face inférieure
• face supérieure vert foncé, face inférieure argentée et soyeuse,
• non stipulées.

Fleurs réunies en chaton unisexué

• Fleurs unisexuées dioïques, de 2-4 cm de longueur, à écailles noirâtres,
• chatons mâles à 2 étamines,
• chatons femelles à 2 stigmates.

Capsules tomenteuses de 3cm de diamètre

Traçantes

Europe, Asie

Commune, cultivée comme osier

Sur sols neutres

Sur sols frais, régulièrement inondés 

Bords des eaux, alluvions, saulaies arbustives 

Avril-mai

Entomophile

Anémochorie 

Bouturage, marcottage 

du celtique sal : proche, et lis : eau (arbres croissant sur les terrains humides) ; du latin viminalis : comme l'osier (propre à faire des liens)

Mellifère.

Cette espèce est en forte régression et est souvent confondue avec une espèce originaire du Sud-Est de l’Europe et du Proche-Orient abondamment plantée dans de grands massifs ou au bord des eaux : Salix eleagnos var. rosmarinifolia.

Sa croissance juvénile rapide produit de longs rameaux souples recherchés en vannerie.

Ses feuilles longues et étroites en font un arbre très caractéristique recherché en ornementation.