vendredi 19 avril 2024, 18:28
Site: Aide à la réussite - Université catholique de Louvain
Cours: Flore écologique de Belgique (FLORE)
Glossaire: Glossaire : vocabulaire botanique
H

hispide

se dit d’organe garni de poils raides et presque dressé hispide

holoparasite

(un) - végétal non chlorophyllien, dépendant obligatoirement d’une plante hôte pour y puiser grâce à des suçoirs, les substances nutritives nécessaires à sa croissance

homostachyé

se dit d’une inflorescence chez les Carex où les épis comprennent à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles.


hyalin

se dit d’un organe ou un tissu translucide.


hybride

(un) -  plante dont les deux parents appartiennent à des espèces ou parfois à des sous-espèces différentes, relevant habituellement du même genre, plus rarement de deux genres voisins

hypanthium

(un) -  chez les Rosacées, réceptacle floral élargi, plan, concave ou convexe.


hypochile

(un) - partie proximale du labelle de certaines Orchidacées, la partie distale étant l’épichile.

I

imbriqué

se dit d’organes se recouvrant partiellement comme les tuiles d’un toit (ex. écailles imbriquées).


imparipennée

se dit d’une feuille composée-pennée à rachis terminé par une foliole, le nombre de folioles est donc impair

imparipennée

incisé

se dit d’un organe présentant sur ses marges de profondes découpures, le plus souvent inégales.

incisé

indéhiscent

se dit d’un fruit ne s’ouvrant pas spontanément à maturité (ex. akènes, caryopses, la plupart des fruits charnus ; ant. déhiscent).


indigène

se dit d’une espèce qui a colonisé ou a évolué dans un territoire de manière naturelle, sans intervention humaine (syn. autochtone).


indusie

(une) -  chez les Ptéridophytes, organe formé par un repli de l’épiderme

protégeant un groupe de sporanges.

indusie

infère

se dit d’un ovaire situé sous le point d’insertion du périanthe (ant. supère ; attention, chez les Rosacées, l’ovaire est bien supère malgré la concavité du réceptacle).

infère


inflorescence

(une) - ensemble de fleurs et de bractées non séparées par de vraies feuilles.

involucelle

(un) - 

(i) chez les Apiacées, ensemble de bractées insérées à la base d’une ombellule

(ii) chez les Astéracées, verticille de bractées plus petites que celles de l’involucre et situées à l’extérieur de celui-ci.

involucelle

involucre

(un) - ensemble de bractées insérées, souvent en verticille, à la base d’une ombelle, d’un capitule ou d’une fleur solitaire.

involucre

L

labelle

(un) -  tépale antérieur médian de la fleur des Orchidacées, généralement plus grand que les autres et différant aussi, le cas échéant, quant à sa forme et à sa coloration ; ce tépale modifié est dirigé vers le bas par suite de la torsion de 180°de l’ovaire (syn. lèvre).

labelle

laineuse

se dit d’un tomentum abondant, formé de longs poils très emmêlés (ressemblant à de la laine).


laineux

se dit d’un tomentum abondant, formé de longs poils très emmêlés (ressemblant à de la laine).


lancéolé

se dit d’un organe en forme de fer de lance, c-à-d 3 à 4 fois plus long que large et se rétrécissant progressivement vers les extrémités qui peuvent être aigües.

lancéolé

latex

(un) - liquide visqueux, souvent laiteux, sécrété par certaines plantes mais ne se manifestant que lorsqu’on brise l’organe qui le produit

lemme

(une) - glumelle inférieure dans l’épillet des Poacées.

lemme

lenticelle

(une) -  petite saillie se trouvant le plus souvent sur l’écorce jeune des plantes ligneuses, parfois sur d’autres organes, tels que les fruits, permettant la circulation de l’air.

lèvre

(une) - portion du calice ou de la corolle de certaines fleurs à symétrie bilatérale comprenant

deux ou plusieurs pièces soudées et formant un ou plusieurs lobes.

lèvre

liane

(une) - plante ligneuse grimpante à longues tiges flexibles prenant appui sur divers supports

libre

se dit d’un organe qui n’est pas soudé à un autre organe de même nature.


liégeuse

se dit d’un organe pourvu de liège, c-à-d d’un tissu protecteur secondaire, constitué de cellules mortes remplies d’air, donnant une certaine épaisseur à l’organe qu’il recouvre.

liégeux

se dit d’un organe pourvu de liège, c-à-d d’un tissu protecteur secondaire, constitué de cellules mortes remplies d’air, donnant une certaine épaisseur à l’organe qu’il recouvre.

ligneuse

qui a l’aspect et la consistance du bois, c-à-d constitué majoritairement de lignine (ant. herbacé).

ligneux

qui a l’aspect et la consistance du bois, c-à-d constitué majoritairement de lignine (ant. herbacé).


ligule

(une) - 

i) chez les Poacées et certaines Cypéracées, petite languette membraneuse apparaissant à la limite de la gaine foliaire et du limbe, à l’intérieur de celui-ci ; 

(ii) chez les Astéracées, pétale prolongeant unilatéralement le tube de la corolle des fleurs à symétrie bilatérale.

liguleligule2

ligulée

se dit d’une fleur dont le tube de la corolle se prolonge en une ligule


limbe

(un) - partie élargie, plate et étalée des feuilles ou des pétales.

limbe

linéaire

se dit d’un organe long et très étroit, à bords plus ou mois parallèles.

linéaire

lobe

(un) - division d’une feuille ou d’un autre organe plan, en principe lorsque l’échancrure n’atteint pas le milieu de chaque moitié du limbe.

lobée

se dit d’un organe découpé par des échancrures arrondies et peu profondes, n’atteignant pas le milieu du limbe

lobé

loge

(une) -  (i) cavité de l’ovaire délimitée par la paroi d’un carpelle unique ou par les parois de plusieurs carpelles soudés entre eux ; 

(ii) cavité d’une thèque, résultant de la fusion des deux sacs polliniques avant la libération des grains de pollen.

lyré

se dit d’un organe découpé en segments dont le terminal est beaucoup plus grand que les latéraux.


M

mâle

se dit d’une fleur avec un androcée et dépourvue de gynécée fonctionnel (ant. femelle).


médifixe

se dit d’un organe fixé par sa partie médiane.

médifixe

membraneuse

mince et transparent comme une membrane.


membraneux

mince et transparent comme une membrane.


mésophile

se dit d’une plante d’une communauté végétale croissant de préférence sur un substrat présentant un degré moyen d’humidité, c-à-d ni trop sec, ni trop humide.


mésotrophe

se dit d’un milieu moyennement riche en éléments nutritifs assimilables.


moder

(un) - type d’humus forestier mésotrophe, à litière moyennement épaisse.

monoïque

se dit d’une plante possédant des fleurs unisexuées mâles et femelleapparaissant sur un même individu, mais généralement à des niveaux différents


mor

(un) - type d’humus forestier oligotrophe, inactif, très acide, à litière très épaisse.

mucron

(un) - pointe raide très courte terminant un organe.

mucron

mull

(un) -  type d’humus forestier actif, alcalin à légèrement acide, eutrophe à légèrement mésotrophe, caractérisé par une discontinuité brutale entre la litière de faible épaisseur et les horizons minéraux sous-jacents.

N

naturalisé

se dit d’une espèce originaire d’une autre région que le territoire étudié et qui s’est répandue ensuite naturellement au point d’être intégrée à la flore indigène. On considère que les espèces introduites naturalisées sur une période de 100 ans sont devenues indigènes.


nectaire

(un) - organe essentiellement floral (mais aussi sur bourgeon, feuille ou pétiole) glanduleux sécrétant et excrétant le nectar, liquide sucré attirant les pollinisateurs

nervation

(une) - disposition des nervures dans le limbe foliaire.

nervation

nitrophile

se dit d’une espèce croissant préférentiellement sur un substrat riche en composés azotés.


noyau

(un) - partie centrale des drupes et drupéoles, constituée de l’endocarpe sclérifié qui entoure la graine.

nœud

(un) - partie, parfois renflée, d’un axe au niveau duquel s’insère(nt) une ou plusieurs feuilles.

O

ob-

préfixe signifiant « à l’envers » (ex. obovale, qualifie un limbe foliaire ovale mais dont la plus grande largeur est au-dessus du milieu).


oblong

(une) - nettement plus long que large, à côtés plus ou moins parallèles.


obtus

se dit d’un organe à sommet non aigu, plutôt arrondi.

obtus

ochréa

(un) -  chez les Polygonacées, gaine membraneuse entourant la tige au-dessus de chaque nœud, au niveau de l’insertion des feuilles et provenant de la soudure des stipules.

ochréa

oligotrophe

se dit d’un milieu pauvre en nutriments assimilables.

ombelle

(une) -  inflorescence dont les fleurs sont portées par des pédicellede même longueur insérés soit au sommet de la tige principale (ombelle simple), soit au sommet de rayons égaux prolongeant le pédoncule floral (ombelle composée)

ombelle

ombellule

(une) -  ombelle secondaire portée par l’un des rayons d’une ombelle composée.

ombellule

ondulé

se dit d’un organe présentant des ondulations ou des sinuosités.


onglet

(un) - partie inférieure rétrécie d’un pétale.

onglet

opposé

se dit d’organes insérés au même niveau d’un axe l’un en face de l’autre (ex. des feuilles opposées).

opposé

orbiculaire

 se dit d’un organe en forme de cercle.

orbiculaire


oreillette

(une) -  expansion de la base du limbe au-delà et de part et d’autre du point d’insertion d’une feuille embrassante

oreillette

ovaire

(un) - partie inférieure généralement renflée du gynécée (ou de chaque carpelle lorsque le gynécée est formé de carpelles libres) creusée d’une ou de plusieurs cavités closes contenant un ou plusieurs ovules.

ovale

se dit d’une feuille dont la forme correspond à celle d’un œuf en coupe longitudinale et dont la plus grande largeur est donc située du côté du point d’insertion.

ovale

ovoïde

se dit d’un organe ayant la forme d’un œuf.


ovule

(un) - organe naissant du placenta à l’intérieur de l’ovaire, abritant l’embryon après fécondation et évoluant en graine à maturité.

P

paillette

(une) - petite écaille membraneuse plus ou moins translucide, insérée entre les fleurs sur le réceptacle de l’inflorescence de certaines Astéracées et Dipsacacées.

paléole

(une) - glumelle supérieure dans l’épillet des Poacées.

paléole

palmatifide

se dit d’une feuille simple à nervation palmée et découpée de sorte que les divisions principales (« découpures » ou « sinus ») atteignent environ la moitié de la longueur du limbe.

palmatifide

palmatilobé

se dit d’une feuille simple à nervation palmée et découpée en lobes arrondis.

palmatilobé

palmatipartite

se dit d’une feuille simple à nervation palmée et découpée de sorte que les divisions principales (« découpures » ou « sinus » pour être exact) atteignent environ la moitié de la longueur du limbe ou la dépassent légèrement.

palmatipartite

palmatiséqué

se dit d’une feuille simple à nervation palmée et découpée de sorte que les divisions principales (« découpures » ou « sinus ») dépassent largement la moitié de la longueur du limbe ; les segments foliaires sont alors à peine soudés entre eux à la base et paraissent, dans certains cas, complètement distincts (attention de ne pas confondre une feuille simple palmatiséquée et une feuille composée : les segments d’une feuille palmatiséquée sont distincts mais pas articulés séparément comme les folioles d’une feuille composée).

palmatisequé

palmée

a) se dit de la nervation d’une feuille dont le limbe foliaire présente des nervures primaires (généralement  4 - 5) divergentes à partir du sommet du pétiole, c-à-d disposées en éventail;

 b) se dit aussi d’une feuille composéde folioles disposées comme les doigts d’une main.

palmée


panicule

(une) - inflorescence composée, constituée d’un axe allongé sur lequel sont insérées des inflorescences simples à fleurs pédicellées ; une panicule peut donc être une grappe de grappes, une grappe de cymes.

panicule

papilionacée

se dit de la corolle des Fabacées, composée de 5 pétales inégaux et pour la plupart libres entre eux, 1 étendard, 2 ailes et 1 carène formée de 2 pétales plus ou moins longuement soudés.


papille

(une) - protubérance externe d’une cellule ou d’un groupe de cellules épidermiques caractéristique de certains organes

papilleux

couvert de papilles.


pappus

(un) -  chez certaines Astéracées, calice modifié en une couronne d’arêtes, d’écailles ou de poils (soies) surmontant l’ovaire ; dans ce dernier cas, le pappus est accrescent et deviendra une aigrette surmontant l’akène à maturité.

pappus

paracorolle

(une) - ensemble des appendices, éventuellement soudés entre eux, insérés à la face interne de la corolle ou du périgone et présentant parfois la forme d’un cylindre ou d’une cloche

parallèle

se dit d’une nervation dont les nervures, parallèles entre elles, ont pratiquement toutes la même importance.


paripennée

se dit d’une feuille composée-pennée à rachis terminé par un mucron ou par une vrille, ne possédant pas de foliole terminale, le nombre de folioles est donc pair.

paripennée

parthénocarpique

se dit d’une plante capable de produire des fruits sans qu’il n’y ait eu fécondation des ovules; les fruits ainsi produits ne contiennent pas de graines.


pectiné

se dit d’un organe présentant des divisions étroites et opposées sur deux rangs, comme les dents d’un peigne.


pédalée

se dit d’une nervation d’une feuille où 3 nervures rayonnent à partir du même point et sur les 2 nervures latérales se développent des ramifications toujours orientées vers le bas.


pédicelle

(un) -  petit axe d’une inflorescence portant une seule fleur à son sommet.

pédicellée

se dit d’une fleur pourvue d’un pédicelle.

pédoncule

(un) -  axe d’une inflorescence subdivisé en pédicelles, ou axe d’une fleur solitaire axillaire.

pédonculée

se dit d’une inflorescence ou d’une fleur pourvue d’un pédoncule.

pelté

se dit d’un organe orbiculaire fixé approximativement par le centre

pelté


pennatifide

se dit d’une feuille simple à nervation pennée et découpée de sorte que les divisions principales (« découpures » ou « sinus ») atteignent environ la moitié de la largeur de chaque demi-limbe.

pennafide

pennatilobée

se dit d’une feuille simple dont le limbe est à nervation pennée et lobée de sorte que les lobes n’atteignent pas la moitié de la largeur de chaque demi-limbe.

pennatilobée


pennatipartite

se dit d’une feuille simple à nervation pennée et découpée de sorte que les divisions principales (« découpures » ou « sinus ») atteignent ou dépassent légèrement la moitié de la largeur de chaque demi-limbe.

pennatipartite


pennatiséquée

se dit d’une feuille simple à nervation pennée et découpée de sorte que les divisions principales (« découpures » ou « sinus ») dépassent largement la moitié de la largeur de chaque demi-limbe, voire atteignent la nervure centrale ; les segments foliaires peuvent être à peine soudés entre eux à la base, au niveau de la nervure principale et paraissent, dans certains cas, complètement distincts (attention de ne pas confondre une feuille simple pennatiséquée et une feuille composée : pour rappel, les segments d’une feuille pennatiséquée sont distincts mais pas articulés séparément sur l’axe principal comme les folioles d’une feuille composée).

pennatiséquée

penne

(une) - chez les Ptéridophytes, segment de premier ordre d’une fronde composée.

penne